Depuis quelques jours, l’Ouest de l’Allemagne en général, et en particulier les régions de la Rhénanie du Nord-Westphalie et la Rhénanie-Palatinat, est le théatre de fortes pluies diluviennes qui ont causé des inondations avec pour conséquences de nombreuses pertes en vie humaines, des personnes disparues et d’importants dégats matériels.
L’Ambassade suit avec une attention particulière l’évolution de la situation quand bien même aucun cas de Burkinabé victime ne nous a été signalé jusqu’à ce jour.
Par la présente, je vous exhorte à plus de vigilance en cette période difficile, en assurant à tous les compatriotes de ma proximité et de ma solidarité.
Je vous invite, par ailleurs, à porter éventuellement à la connaissance de l’Ambassade toute information qui impliquerait un Burkinabé dans ces inondations.
L’Ambassadeur
SEM Simplice Honoré GUIBILA
Par la présente, et me référant aux termes de la lettre N°2021-1311/MAECIABE/SG/DMR du 15 Avril 2021 du Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabé de l’Extérieur relative à la fin du mandat des Délégués au Conseil Supérieur des Burkinabé de l’Etranger (CSBE), je voudrais porter à l’attention de l’ensemble des des Burkinabbé d’Allemagne que les mandats des délégués au CSBE, élus courant juin 2018 pour un mandat de trois (03) ans, seront échus le 12 mars 2022 conformément à l’arrêté n°2019-013/MIABE/SG/DGBE du 13 mars 2019 portant nomination de ces délégués.
En conséquence, le renouvellement des mandats des Délégués élus en 2018 interviendra courant les mois de mars et avril 2022.
Il est porté à la connaissance des usagers de l’Ambassade du Burkina Faso à Berlin que le réaménagement de 09 heures à 14 heures des horaires d’ouverture et de fermeture de l’Ambassade en raison de la recrudescence de la pandémie à covid-19 est prolongé jusqu’au 14 Février 2021.
Le service consulaire restera donc ouvert durant cette période dans le strict respect des mesures barrières et seulement sur rendez-vous.
Pour plus de détails prière téléchargez les communiqués signés de S.E.M. L’Ambassadeur.
Le défenseur international burkinabé Edmond Tapsoba a été élu meilleur défenseur de la Bundesliga par le magazine allemand Kicker pour la phase aller. Il devance au classement Mats Hummels du Borussia Dortmund et Mathias Ginter de Möchengladbach.
Après une excellente première partie de saison, Edmond Tapsoba a été récompensé. Le défenseur international burkinabè, arrivé en hiver dernier, impressionne et séduit tout le monde. Normal donc que le défenseur central de 21 ans ait été désigné meilleur défenseur de l’hiver 2020-2021. Il devance Mats Hummels (Dortmund), Mathias Ginter (Möchengladbach), Willi Orban (Leipzig) et Marvin Friedrich (Union Berlin).
Une bonne nouvelle pour ce jeune joueur formé à SALITAS football club au Burkina Faso. Le magazine Kicker souligne d’ailleurs que le joueur a encore une belle marge de progression. « Au vu de la concurrence à ce poste, c’est certainement une surprise, mais pas si l’on considère la performance du jeune talent arrivé de Vitoria Guimaraes (Portugal) il y a un an dans la première moitié de la saison. Le joueur de 21 ans n’est pas seulement un titulaire du Bayer, il est aussi un joueur constant. Il impressionne par sa force dans les duels, son jeu de tête défensif, sa vitesse et possède également une structure de jeu solide. Ce qui manque encore à Tapsoba, c’est de marquer avec des standards offensifs », souligne Kicker.
Nul doute donc que le joueur atterrisse dans un club plus huppé. Surtout qu’il est sur les tablettes du Bayern Munich et de nombreux clubs européens.
Source: Football Panafricain
Le ministre en charge de l’Economie, Lassané Kaboré et le directeur général de African Global Developpement, Phil K. Smartt, ont signé une convention de partenariat pour relancer les vols de Air Burkina dans la sous-région africaine et aussi en Europe et en Asie de l’Est. Une cérémonie officialisant cette signature s’est déroulée le mardi 20 octobre 2020, à Ouagadougou.
En paraphant les documents, African Global Developpement (AGD) consent à injecter autour de 250 milliards de F CFA pour amener Air Burkina dans une nouvelle dimension. Dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie de signature de convention de cession, le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Vincent Dabilgou, a rappelé que le processus a démarré en deux étapes. La première étape, c’était de stabiliser la compagnie aérienne.
- La signature de convention est un pas en avant pour la relance de Air Burkina
Pour ce faire, ils ont fait appel à un lising de trois avions Embraer pour permettre à Air Burkina de continuer à être leader dans la sous-région et de pouvoir conserver son potentiel client. La deuxième étape, c’était de relancer air Burkina. Et pour relancer cette compagnie aérienne, il fallait trouver un partenaire stratégique. C’est ce que le gouvernement a fait en identifiant AGD, un partenaire américain.
« Nous avons travaillé ensemble sur leur business plan. Aujourd’hui, dans ce business plan qui est maintenant une réalité, c’est de faire en sorte que air Burkina rayonne dans la sous-région en tant que leader. C’est pourquoi, la flotte a été retravaillée pour que nous ayons des airbus. Nous en avions dans le projet jusqu’à 4 airbus. De A220 jusqu’à 300. Il y a aussi des airbus A350. Nous avions développé avec eux un autre plan pour le vol intérieur. Là, nous avons 4 avions-hélices qui vont nous permettre de pouvoir desservir Bobo Dioulasso de manière quotidienne mais aussi de servir les grandes capitales régionales qui ont des aérodromes (dont Fada, Gaoua, Dori, Ouahigouya) », a détaillé le ministre Dabilgou. L’investissement le plus structurant, c’est la construction de l’académie aéronautique pour former, en liaison avec l’université de Ouagadougou, des pilotes et des mécaniciens dans la sous-région.
- Les participants
Si l’AGD a choisi de nouer un partenariat avec le Burkina Faso, c’est pour des raisons stratégiques. Aussi, sur le terrain, le travail va se faire en trois étapes, selon le directeur général Phil K. Smartt. « Nous allons travailler à finaliser les conventions, à mettre à niveau Air Burkina en envoyant des airbus pour remplacer les avions qui sont sur place et étendre la destination des vols au-delà des frontières du Burkina Faso notamment l’Europe », a indiqué M. Smartt.
Pour le directeur général de Air Burkina, Blaise Sanou, « c’est un sentiment de joie, de très grande satisfaction ». Cette convention passée entre les deux parties s’inscrit dans le sillage d’une collaboration engagée depuis 2019 et qui a connu un ralentissement à cause du Covid-19. Ce mardi, 20 octobre 2020, marque l’apothéose de ce processus.
- Un partenariat gagnant-gagnant
Rayonner un peu partout…
M. Sanou a relevé que le renouvellement et le renforcement de la flotte permettront non seulement à Air Burkina de rayonner un peu partout en Afrique mais surtout d’ouvrir des destinations au niveau de l’Europe et de l’Asie de l’Est. Visiblement satisfait, il a exprimé ses remerciements à AGD pour avoir cru au Burkina Faso et à Air Burkina.
- Un DG satisfait
En outre, le DG a fait une mention particulière aux autorités du burkinabè dont le Président du Faso, Roch Kaboré, le Premier ministre, Christophe Dabiré et les ministres en charge des finances et des transports qui n’ont ménagé aucun effort pour la concrétisation de ce contrat. Il a associé ses remerciements à l’ensemble du Conseil d’administration de Air Burkina qui ont autorisé cette reprise partielle par AGD.
Dans le cadre de ce contrat, le gouvernement mettra en place une commission de suivi des engagements qui ont été pris par le partenaire.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a accordé une interview à nos confrères français Radio France Internationale (RFI) et France 24, le jeudi 15 octobre 2020. Libération des otages au Mali contre rançon, la situation sécuritaire délétère au Burkina, réconciliation nationale et le dossier Thomas Sankara, sont les sujets entre autres abordés par le président du Faso, dans son interview. Retour sur quelques points saillants de cet exercice de questions réponses auquel s’est adonné le président Kaboré à son palais de Kosyam.
D’entrée de jeu, le président Kaboré a salué la libération des otages au Mali, dont le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé. Sans vouloir juger cette décision de l’Etat malien, le président du Faso estime que la contrepartie a été payée trop chère. Est-ce une négociation pour une accalmie ou pour la libération des otages ? Le président burkinabè dit ne pas en savoir trop. Cependant, il constate avec le journaliste Boisbouvier, la recrudescence des attaques au cours des derniers jours.
Selon, le président Kaboré, le Burkina n’a pas été consulté, ni dans le processus de négociation, encore moins dans la décision de libérer environ 200 djihadistes, parmi lesquels, le cerveau de l’attaque contre l’hôtel splendide et Cappuccino, le 15 janvier 2016 et de l’attentat de Grand Bassam en Côte-d’Ivoire, le 13 mars 2016. « Nous avions suivi les évènements comme tout le monde suivant avec beaucoup d’impatience pour la libération des otages, mais la contrepartie nous n’étions pas là-bas, donc on considère que c’est le Mali qui a géré cette question de sorte à pouvoir libérer les otages » confie le président du Faso. En tout état de cause « Cela n’entache en rien notre détermination à lutter contre le terrorisme dans la sous-région et dans notre pays en particulier ».
Selon Roch Marc Christian Kaboré, la lutte contre le terrorisme doit être la première priorité pour tous les Etats du G5-Sahel, car dit-il « c’est une lutte de longue haleine parce que ce ne sont pas des personnes installées sur un territoire déterminé qui vous font la guerre ».
Sur la question selon laquelle, sans les forces françaises, les terroristes seraient à Ouagadougou, le président se veut, on ne peut plus précis. Pour l’instant, ce sont les forces burkinabè et les volontaires pour la défense de la patrie (VDP), qui assurent la sécurité à l’intérieur du territoire burkinabè. Il précise que la plus grande force de Barkhane est installée au Mali et que les opérations conjointes avec l’armée burkinabè sont des opérations ponctuelles.
Le rapport du 8 juillet 2020 de l’ONG Human rights Watch était aussi à l’ordre du jour de ce débat. Le président du Faso a battu en brèche l’idée selon laquelle il y a eu des exactions de la part de l’armée burkinabè et que plus de 180 personnes seraient enterrées dans une fosse commune. Il défie toute personne d’apporter la preuve du lieu où sont enterrées ces personnes. Par ailleurs « le Burkina, n’a pas de problème de stigmatisation » répond le président du Faso, à la question de savoir si la communauté peule n’est pas aujourd’hui victime de stigmatisation au Burkina. Pour le président du Faso, c’est une situation qui est arrivée dans une zone (le Nord du Burkina ndlr) à majorité peule. Elle pouvait galvaniser n’importe quelle ethnie. « Dans les villages qui ne sont pas dans ces zones, il y a toujours une communauté peulh qui vit en harmonie avec les autres communautés » renchérit le président Kaboré.
Sur le cas d’un possible retour de l’ex-président Blaise Compaoré, le président du Faso, est resté imprécis. Il promet cependant, régler la question de la réconciliation nationale, dès le premier semestre de 2021, si toute fois il est réélu au soir du 22 novembre 2020. Le dossier de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara, n’était pas en reste dans les débats avec les médias français. Le président relève avec satisfaction que malgré, l’absence des dossiers que la France devrait déclassifier, le processus poursuit son cours avec la justice burkinabè.
Sur son mandat de 2016 à 2020, il considère qu’il est positif pour le peuple burkinabè. Il en veut pour preuve, l’indépendance de la Justice, le renforcement des libertés, les multiples réalisations infrastructurelles durant les cinq années de règne, la gratuité des soins pour enfants de moins de cinq ans et femmes enceintes, les avantages qu’ont bénéficié les travailleurs du public, etc. Il déclare, par ailleurs en tant que démocrate, qu’il accepterait le verdict des urnes au soir du 22 novembre 2020 et appelle ces challengers à s’inscrire dans le même ordre.
Synthèse faite par Etienne Lankoandé
Lefaso.net
L’interview sur RFI